Les mille fleurs forment un tout. Elles sont source d’apprentissage.

Au centre de la scène, une jeune femme de grande vertu tresse une couronne de fleurs. Elle incarne un idéal : l’éternel féminin, le féminin sacré. Telle est la nature de la Dame à la licorne.

S’étant ressouvenue de sa nature oubliée, elle œuvre en joie, avec l’aide de sa suivante, à la transformation de sa matière.

Les dames jardinières connaissent la nature. Elles opèrent avec les plantes pour en extraire la quintessence.

Vierge d’âme tressant sa couronne, la Dame fiancée se prépare lentement à ses noces sacrées.

 

L'odorat, La Dame à la licorne, The Lady and the unicorn, the smell
L’odorat: tapisserie de La Dame à la licorne (The Lady and the unicorn, the smell), vers 1500, Musée de Cluny